Oui, mais elle ne ment pas, elle ne cache pas cette ignorance. Effectivement, on est dans l’inconnu.
Quel taille pourrait avoir l’objet artificiel ? On en a aucune idée, ça pourrait autant être plusieurs kilomètres que quelque millimètres. Si c’est quelques millimètres, on n’a qu’une chanche quasi‑nul de le détecter, même s’il existe et qu’il est au plus près sur Terre. S’il est grand de plusieurs kilomètre, s’il était dans le système Solaire interne, on ne le détecterait que péniblement, et encore, seulement s’il était dans le plan des planètes et des autres corps. S’il est dans le système solaire externe, on a presque aucune chance de le détecter, et je ne dit pas s’il en au delà de l’orbite de Pluton, ou en dehors du système Solaire.
Maintenant, pense que l’étoile la plus proche de nous, Proxima Centauri, est à 4.24 années lumière de nous, soit 4E13 km de nous (4 suivi de 13 zéros). Ça c’est la distance. Maintenant, imagine le volume correspondant d’une sphère ayant ce rayon. Ça dépasse nos capacités.
L’absence de preuve, n’est pas la preuve de l’absence … et avec cette question, cette phrase est vraiment pertinente.
Il faut accepter qu’on ne sait rien, ni sur leur existence, ni sur leur non‑existence. C’est difficile, mais on ne peut pas faire autrement, on est obligés d’accepter notre ignorance, pas d’autres choix pour le moment.
On en saura plus quand on aura observé ce qu’il se passe sur d’autres planètes (et non‑pas seulement détecté la présence de ces planètes). Mais à cette distance, c’est difficile à imaginer, on ne pourra au mieux avoir qu’un aperçu de l’activité globale sur une planète. Y envoyer des sondes, c’est pas pour maintenant, et la plus petite mission prendra des décennies ou des siècles, pour chaque planète.
Alors on peut compléter la précédente réponse : accepter que pour l’instant on ne sait rien, et avoir la patience d’attendre qu’on ait plus d’éléments dans le futur.