Et si tout ces références etaient fausse enfin de compte et que le prohète n avait épouser aucune de ces femmes que tout cette histoire est une invention une supercherie
Bravo, tu es la seule personne correcte parmi les critiques. Si l'indignation avait été sincère, la discussion se ferait autour de ces questions, mais on voit clairement, dans le chef de beaucoup que le but est de blesser et de braquer les croyants.
En dehors du mépris que j'ai pour cette façon d'agir, j'en veux en premier aux musulmans qui nous mettent dans l'embarras en validant cette hypothèse sans citer le facteur doute à ce sujet. J'en veux aux quelques porteurs des sciences religieuses qui vont justifier au 21ème siècle des pratiques culturelles vieilles de 15 siècles sous prétexte que le prophète aurait dit ou fait : comme si aujourd'hui existait l'équivalent au prophète. Il y a des manières bien plus douloureuses de copier cet homme qui sacrifiait ses biens, se privait, jeûnait, priait une grande partie de la nuit, se retirait spirituellement, qui vivait chaque jour avec juste de quoi passer la journée, qui travaillait pour subvenir à ses besoins, qui n'a épousé en dehors de Aïcha que des veuves et divorcées. Le réduire à un unique mariage, c'est juste indigne de ces personnes pseudo-savantes, les anti-musulmans avérés qui annone pédophile, pédophile, c'est limite anecdotique.
Pour en revenir à ta question, je suis croyant, l'islam est ma religion et Mohamed est mon prophète, pour autant, je n'ignore pas que la religion qu'il nous a laissé est resté 1 siècle entre les mains d'une famille illégitime aux actes révoltant, dans la ville même du prophète. Cela n'aurait pu se faire sans caution morale, sans une science religieuse dévoyée. Je me rappelle d'une époque pas si lointaine, où l'ex roi Hassan2 indigné par les émeutiers de Casa balançait vexé et sans sourciller des yeux que l'islam l'autorisait à tuer 1/3 du peuple, ces sources dévoyées, faites sur mesure pour les autocrates amateurs de pouvoirs et de femmes, on peut les cibler avec le coeur, il suffit de se souvenir qui était le prophète, ce qu'il incarnait.
Je vais te donner un exemple pratique : la condamnation à mort de l'apostat, il existe un cas clair où l'apostat n'a pas été condamné; c'était au moment de la prise de la Mecque et à la demande de Othman.
Ainsi, soit Othman a eu un passe-droit, soit la loi sur l'apostat n'en est pas une. En ce qui me concerne, je suis fidèle à la mémoire de l'homme auquel on a proposé la royauté et qui a dit qu'il n'abandonnerait pas ses convictions même si on lui posait le soleil dans la main droite et la lune dans la gauche. Le passe-droit n'est pas digne de l'homme qui a prononcé ces paroles.
J'ai aucun mal à lire et à méditer un hadith mais quand je le lis, je n'oublie pas qui était le prophète, et là je conviens qu'on sort un peu de la rationalité, c'est une question de foi. Et lorsqu'on ne l'a pas, qu'on est sincère dans son questionnement, il me semble qu'il est plus saint d'interroger les musulmans sur d'autres lectures possibles, plus belles pour leurs âmes, et non de les braquer en insultant leur prophète.