Vers un re confinement à la fin octobre ?

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Vers un re confinement généralisé ?


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Toujours pour dire sur quelle pente est la société française, on peut aussi se rappeler les discours de Macron, assimilant la critique de l’état à du terrorisme.

Question criminalisation de la critique de l’état ou de ses lois, on a un exemple flagrant avec la loi sur l’avortement. Justement parce que le sujet est sensible, pour éviter toute discussion, l’état a fait le choix de la criminalisation (ça date d’avant Macron, mais il n’est évidemment pas revenu dessus).

Pour rappel : au moment du précédent allongement de l’âge du fœtus jusqu’auquel l’avortement peut être pratiqué, des médecins concerné(e)s trouvaient que les limites de l’acceptable étaient dépassées. Le gouvernement n’en a tenu aucun compte. Pour faire taire les critiques, il a préféré criminaliser la critique de la loi sur l’avortement. Justement récemment j’ai appris que cet âge légal du fœtus jusqu’auquel il est possible d’avorter, va encore être rehaussé (les féministes, la Gauche et l’extrême‑Gauche, sont toujours dans la surenchère avec cette limite, elle est pour eux toujours trop basse) et d’après ce que j’ai compris, il n’y aura aucune opposition à cette allongement.

On peut quelque part faire un peu le rapprochement avec l’obligation de se faire injecter NN doses (il y en aura bien plus de deux, ne pas se faire d’illusions, vu le nombre de doses commandées par l’état) d’un produit potentiellement dangereux (selon les gens et c’est d’autant plus imprévisible que l’état s’en moque) dont personne ne veut assumer la responsabilité, pour avoir le droit de rentrer au collège ou au lycée.
 
[…]

Un certain Thibault Mercier fait remarquer que sous cet état d’urgence terroriste, l’état voit chaque citoyen comme un terroriste potentiel. Exagéré ? Pas du tout : ma carte d’identité est périmée depuis quelques mois, je dois la renouveler pour ma banque, qui s’est vu l’obligation imposée par l’état, de surveiller les titulaires de compte bancaire (une chose pourtant incontournable), comme des terroriste potentiels.

[…]
Justement à ce sujet : Le gouvernement m'a proposé d'espionner les Français ?

Il ne s’agit pas là de craintes de la part de gens à l’imagination trop débordante, il s’agit de faits.
 
Important.

C’est au moins ça : le pass sanitaire ne sera pas exigé pour la rentrée dans les collèges et lycées. Pour les cycles au delà, j’avais lu qu’il ne l’était déjà pas.

Voir : Rentrée 2021 : le pass sanitaire ne sera pas obligatoire dans les établissements (letudiant.fr), 21 Juillet 2021.

letudiant.fr a dit:
Le Premier ministre, Jean Castex, a esquissé les contours de la rentrée scolaire dans un contexte de crise sanitaire, lors d'une interview au JT de 13h de TF1, ce mercredi. Les 12 à 17 ans sont incités à se faire vacciner avant la rentrée, mais le pass sanitaire ne sera pas requis pour se rendre dans leurs établissements.
 
La généralisation du pass sanitaire est actuellement discutée à l’Assemblée Nationale, et ce n’est évidemment pas le même consensus que la présentation du projet de loi devant le Conseil des Ministres.

 
Le projet de la loi de généralisation du pass sanitaire a été adopté par l’Assemblée Nationale, par 117 voix pour et 86 voix contre. Seuls quelques amendements ont été adoptés, sur les nombreux initialement proposés.

Le projet de loi va passer au Sénat où il est pressenti qu’il passera encore moins facilement qu’à l’Assemblée. Normalement, il doit repasser par l’Assemblée après le passage au Sénat, si je ne me trompe pas.

La vidéo ne le dit pas, mais des manifestations sont prévues dans toute la france, demain Samedi 24 Juillet 2021.

 
Important.

C’est au moins ça : le pass sanitaire ne sera pas exigé pour la rentrée dans les collèges et lycées. Pour les cycles au delà, j’avais lu qu’il ne l’était déjà pas.

Voir : Rentrée 2021 : le pass sanitaire ne sera pas obligatoire dans les établissements (letudiant.fr), 21 Juillet 2021.

Non mais attends ils ont dit jusqu'au 30 septembre le pass sanitaire ne concerne pas les 12/18 ans

Apres le pass sanitaire sera obligatoire pour certaines activités'... Je les vois bien mettre le collège et lycee dedans ... Pour le bien de tous comme d hab ...

J'espère me tromper mais je la sens mal cette rentrée
 
Non mais attends ils ont dit jusqu'au 30 septembre le pass sanitaire ne concerne pas les 12/18 ans

Apres le pass sanitaire sera obligatoire pour certaines activités'... Je les vois bien mettre le collège et lycee dedans ... Pour le bien de tous comme d hab ...

J'espère me tromper mais je la sens mal cette rentrée
Ils ne pourront pas cacher indéfiniment l’importance de l’opposition, qui va au delà des manifestations, parce qu’il y aura des actes de désobéissance, qui auront plus de porté que les manifestations. Ils prennent des risques, s’ils ne se calment pas. Soit ils sont stupides, soit ils sont inconscients (puis c’est assez la même chose), soit ils jouent à un autre jeux. Une chose en plus qui fait que ça ne va pas passer, c’est que ça parle d’un nouveau confinement, pass ou pas, vaccination ou pas (vaccin qui n’empêche pas les contagions, on le savait déjà, ils commencent à le reconnaître indirectement).

En jouant un coup de poker pareil, c’est à se demander si le gouvernement n’avoue pas qu’il se sent fichu ou alors simplement déconnecté de la réalité.
 
Dernière édition:
Ils ne pourront pas cacher indéfinim)'gent l’importance de l’opposition, qui va au delà des manifestations. Ils prennent des risques, s’ils ne se calment pas. Soit ils sont stupides, soit ils sont inconscients (puis c’est assez la même chose), soit ils jouent à un autre jeux. Une chose en plus qui fait que ça ne va pas passer, c’est que ça parle d’un nouveau confinement, malgré le pass.

Oui les manifestants sont nombreux mais loin du compte ...
Encore tt a l heure je parlais a une maman que je connais et c est elle qui a lancé la discussion elle ne veut pas se vacciner ni vacciner ses enfants...et elle va pas defiler et moi non plus et ttes les familles ds le meme cas que nous non plus...

Macron a donné un coup de pied ds la fourmilière avec son discours du 12 juillet ... Mais après il restera toujours des gens qui ne voudront pas quitte a se priver de sorties ou autres
 
Oui les manifestants sont nombreux mais loin du compte ...
Encore tt a l heure je parlais a une maman que je connais et c est elle qui a lancé la discussion elle ne veut pas se vacciner ni vacciner ses enfants...et elle va pas defiler et moi non plus et ttes les familles ds le meme cas que nous non plus...

Macron a donné un coup de pied ds la fourmilière avec son discours du 12 juillet ... Mais après il restera toujours des gens qui ne voudront pas quitte a se priver de sorties ou autres
Oui, c’est pour ça que je disais que l’opposition va au delà des manifestations.
 

Le taux d’incidence a atteint un niveau inédit en Martinique, où la vaccination contre le coronavirus peine à attirer. Le système de santé est au bord de la saturation sur fond de restrictions et de violences.

Mouais....
J'y suis, les gens vivent avec le détachement et la gaieté qui les caractérisent...

Pour le reste, les restrictions, les violences relèvent surtout de la domination symbolique qui fait leur quotidien...
 
Mouais....
J'y suis, les gens vivent avec le détachement et la gaieté qui les caractérisent...
de l’inconscience quoi . Ce que toi tu vis, n’est pas le reflet des soignants sur place , d’autres qui les soigne n’ont pas cette gaité et ce détachement : « C’est à pleurer, on n’en serait pas là si les gens s’étaient fait vacciner »,s’exclame Benjamin Garel, directeur du centre hospitalier de Fort-de-France. Il raconte la gravité de la quatrième vague épidémique en Martinique, la contagion ultra-rapide – 2 241 cas positifs le 18 juillet, contre 997 le 5 juillet – l’épuisement des soignants, privés de congés depuis des mois et le retour inévitable du couvre-feu. Rien n’y fait, à l’injonction « Pou nou wè pli loin, an nou vaksiné ! » (« Pour se projeter dans l’avenir, vaccinons-nous ») de l’Agence régionale de santé, les Martiniquais répondent « Nou pa Kobay a zòt ! » (« Nous ne sommes pas vos cobayes ! »). https://www.ouest-france.fr/sante/v...ours-pas-f6b9c75e-ed21-11eb-98ac-26db9a9a6f0e
 
de l’inconscience quoi . Ce que toi tu vis, n’est pas le reflet des soignants sur place , d’autres qui les soigne n’ont pas cette gaité et ce détachement : « C’est à pleurer, on n’en serait pas là si les gens s’étaient fait vacciner »,s’exclame Benjamin Garel, directeur du centre hospitalier de Fort-de-France. Il raconte la gravité de la quatrième vague épidémique en Martinique, la contagion ultra-rapide – 2 241 cas positifs le 18 juillet, contre 997 le 5 juillet – l’épuisement des soignants, privés de congés depuis des mois et le retour inévitable du couvre-feu. Rien n’y fait, à l’injonction « Pou nou wè pli loin, an nou vaksiné ! » (« Pour se projeter dans l’avenir, vaccinons-nous ») de l’Agence régionale de santé, les Martiniquais répondent « Nou pa Kobay a zòt ! » (« Nous ne sommes pas vos cobayes ! »). https://www.ouest-france.fr/sante/v...ours-pas-f6b9c75e-ed21-11eb-98ac-26db9a9a6f0e
Non. Là où je suis, les gens accueillent du public et de ce fait, ont choisis de se faire vacciner..

La grande majorité des gens avec qui nous avons échanger le sont par ailleurs (moyenne d'âge quinqua)...

Ici les gens sont davantage préoccupés par la calamité des sargasses qui répandent du gaz sulfurique qui t'empêchent de respirer et dont l'odeur te font espérer choper le covid pour perdre l'odorat à jamais !
(ce sont des algues provenant du large et qui en échouant sur les cotes dégagent des effluves pestilentielles... Et très dangereuses pour la santé)...
Les gens qui le peuvent délaissent les habitations pour se réfugier ailleurs dans les terres ou sur l'autre versant de l'île, la majorité malheureusement n'a d'autre choix que de subir ce supplice qui s'introduit partout et qui te poursuit sans qu'aucun geste barrière n'en vienne à bout... Fenêtre fermé, masque ffp2, rien n'y fait, tu es condamné à suffoquer !
 
Le projet de loi de généralisation du pass « sanitaire » a été définitivement adoptée à l’assemblée nationale, hier 25 Juillet. La loi n’a pas encore été promulguée (date inconnue pour le moment). Elle est présenté au conseil constitutionnel (qui ne garanti plus le respect de la constitution depuis longtemps) aujourd’hui 26 Juillet : Projet de loi relatif à la gestion de la crise sanitaire (vie-publique.fr), 26 Juillet 2021.

Le gouvernement qui aime jouer au c on en disant qu’il ne rend pas le vaccin obligatoire mais promet de pourrir la vie au non‑vacciné, s’amuse maintenant à dire qu’il n’y aura pas de licenciement, mais des suspensions (sûrement implicitement sans salaire) : Vaccination des soignants, pass sanitaire, isolement : les principales mesures du projet de loi (europe1.fr), 26 Juillet 2021.

L’article a dit:
Le pass sanitaire - test Covid négatif, attestation de vaccination ou certificat de rétablissement - est entré en vigueur dès cette semaine dans les "lieux de loisirs et de culture" rassemblant plus de 50 personnes. Sauf pour les 12-17 ans, exemptés de pass sanitaire jusqu'au 30 septembre selon l'accord trouvé entre députés et sénateurs.

L’article a dit:
En août, avec le projet de loi, ce pass doit être étendu aux cafés, restaurants, foires et salons professionnels, ainsi qu'aux avions, trains, cars longs trajets et aux établissements médicaux sauf urgence. Et aux centres commerciaux sur décision des préfets. L'absence de contrôle dans un transport sera passible pour son gestionnaire d'une amende de 1.500 euros - un an d'emprisonnement et 9.000 euros d'amende en cas de verbalisation à plus de trois reprises en 30 jours.

L’article a dit:
Pour les autres lieux concernés par le pass, leurs gestionnaires qui ne feraient pas de contrôle seront mis en demeure par l'autorité administrative, puis le lieu pourra être fermé pour sept jours maximum. En cas de manquement à plus de trois reprises sur 45 jours, le gestionnaire encourra un an d'emprisonnement et 9.000 euros d'amende.

Les salariés des secteurs concernés auront l'obligation de disposer d'un pass sanitaire à compter du 30 août. Un salarié sans justificatif sera suspendu, sans salaire. Si la situation perdure plus de trois jours, la personne sera convoquée pour un entretien afin d'examiner "les moyens de régulariser sa situation, notamment les possibilités d'affectation" sur un poste non soumis à l'obligation du pass. L'utilisation d'un pass frauduleux sera sanctionné par une amende de 135 euros -six mois d'emprisonnement et 3.750 euros d'amende si cela se produit plus de trois fois en 30 jours. Les peines en cas de dégradation d'un centre de vaccination seront alourdies.
 
Après une troisième vague de manifestations le Samedi 31 Juillet, le gouvernement va récolter le climat pourri auquel il doit bien s’attendre, lui qui promet de pourrir la vie des gens.

Un gouvernement qui promet de pourrir la vie des gens, ça dit dans quel pays on vit. Un gouvernement qui promet de pourrir la vie des gens, c’est un ennemi.
 
[…]

Le gouvernement qui aime jouer au c on en disant qu’il ne rend pas le vaccin obligatoire mais promet de pourrir la vie au non‑vacciné, s’amuse maintenant à dire qu’il n’y aura pas de licenciement, mais des suspensions (sûrement implicitement sans salaire) : Vaccination des soignants, pass sanitaire, isolement : les principales mesures du projet de loi (europe1.fr), 26 Juillet 2021.

[…]
À ce propos, un certain Olivier Youinou, infirmier anesthésiste, fait remarquer sur Europe 1, les effets catastrophiques qu’auront ces mesures sur les soignants qui sont déjà mal payés en temps normal.

Il ne s’étonne pas de la méfiance envers les vaccins chez une partie du personnel médical, pour ces raisons : d’abord, comme tout citoyen, ils ne sont pas dupes des jeux du gouvernement, et ensuite parce que par leur profession, ils sont plus au fait des méthodes de l’industrie pharmaceutique, de ce qui est normal et de ce qui ne l’est pas.

 
Le Conseil Constitutionnel donnera sa réponse le 5 Août 2021. Le gouvernement a lui‑même déposé sont contre‑recours ou anti‑recours, si on peut dire.

Il faut attendre de voir, mais sans trop d’espoir.

Il y a déjà les précédents du Conseil Constitutionnel qui font se demander s’il remplit vraiment le rôle que suggère son nom. Dans un reportage sur Chirac, vers la fin était dit en résumé, que vu les fonctions qu’il avait occupé, il entrait de plein droit au Conseil Constitutionnel. Ça pose question. Il est une institution qui sert à donner un titre prestigieux à des gens qui quittent un fauteuil doré ? Est‑il vraiment un contre pouvoir s’il est occupé par des ex du pouvoir ? À ce moment là, Chirac était atteint d’une maladie qui le privait d’une partie de son sens du discernement : y sont‑ils nombreux dans ce cas là ?

Il y a un sérieux problème avec des institutions importantes dans ce pays. Des présidents qui devraient faire preuve d’humilité quand on voit dans quelles conditions ils sont élus, mais qui au contraire se prennent pour des rois ou des stars. Une assemblée où à peine un tiers des députés assistent à une séance dans laquelle sont en jeux des libertés individuelles essentielles. Un Conseil Constitutionnel qui a l’air de plus ressembler à un panthéon qu’à un contre‑pouvoir contraignant le pouvoir à ne pas dépasser certaines limites.

La troisième vague de manifestations aura lieu le Samedi 31 Juillet 2021.
 
Dernière édition:
En plus du Conseil Constitutionnel, existe le(la) Défenseur(e) des Droits : defenseurdesdroits.fr.

Son nom suggère que ce n’est pas une institution, mais une fonction occupée par une seule personne. L’actuel défenseur des droits est Claire Hédon, journaliste de profession et également présidente de ATD Quart Monde.

Claire Hédon a fait part de ses vives inquiétudes concernant le projet de loi de généralisation d’un pass sanitaire, une loi pas encore promulguée.
 
Projet de loi sanitaire : « un fort risque d'inconstitutionnalité » selon le juriste Dominique Rousseau (franceinter.fr), 27 Juillet 2021.

Dominique Rousseau a dit:
Ça pourrait coincer parce qu'il y a dans ce dispositif ce qu'on appelle, en droit, dans la jurisprudence constitutionnelle, une incompétence négative. Le Conseil demande au législateur d'aller au bout de chaque compétence, c'est-à-dire de ne pas laisser une marge d'arbitraire à l'administration pour déterminer l'application de la loi. Le législateur, selon l'article 34, doit fixer des règles concernant les activités qui peuvent porter atteinte aux libertés. Or, en l'espèce, le législateur a délégué ce pouvoir au Premier ministre puisque c'est lui qui sera chargé de fixer le seuil à partir duquel on peut obliger à présenter un pass sanitaire pour entrer dans un centre commercial. C'est une première inconstitutionnalité, mais en plus, il y a une délégation possible aux préfets qui auront la charge de décider eux mêmes des restrictions d'accès pour tel ou tel centre commercial. Donc, il y a un abandon par le législateur de chaque compétence au profit de l'autorité administrative. Cet abandon de compétences, en plus, n'est pas encadré puisque les termes sont flous. La loi est imprécise puisqu'elle parle de 'caractéristiques' des centres commerciaux et de 'gravité des risques de contamination'. Comment les préfets vont-ils évaluer ces caractéristiques et ce risque ? Le législateur aurait du être beaucoup plus précis pour encadrer le pouvoir des préfets et le pouvoir du Premier ministre. Il y a là une indétermination de la loi et donc un fort risque d'inconstitutionnalité."
En moins de mots et comme je le comprends : il y a un fort risque d’arbitraire.

Dominique Rousseau a dit:
Le licenciement était une sanction manifestement disproportionnée. La suspension du contrat avec suspension du salaire reste une sanction disproportionnée et une sorte de licenciement déguisé ou retardé, puisqu'elle ne s'accompagnera d'aucune garantie indemnitaire. Donc, il y a une atteinte au principe de droit du travail. Les règles du contrat de travail entre l'employeur et le salarié sont bousculées de manière unilatérale et disproportionnée par le législateur en introduisant cette sanction. […]
En moins de mots : le projet de loi piétine les contrats de travail.

Dominique Rousseau a dit:
En tous cas, le gouvernement a pris un risque d'Inconstitutionnalité. Or, respecter la Constitution n'est pas un risque pour le gouvernement, c'est un devoir. Le gouvernement aurait dû, au moment de rédiger la loi, être beaucoup plus attentif aux exigences constitutionnelles relatives aux garanties des libertés. Il avait déjà été, d'une certaine manière, rappelé à l'ordre par le Conseil d'État, le Sénat et la commission mixte paritaire. Le gouvernement a voulu maintenir cette disposition qui comporte un risque d'inconstitutionnalité, mais on ne joue pas avec la Constitution.
Le problème est que le Conseil Constitutionnel a par le passé déjà trahit la Constitution. On verra cette fois …
 
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