Nan mais d'abord l'arabe c'est pas comme le français. Ces deux langues ont une histoire qui n'ont rien à voir (et tu dis avoir appris l'arabe!).
On dirait que tu le fais exprès . Je parle d'analyse syntaxique épigraphique linguistique que l'on pratique sur toutes les langues et l'origine de la langue arabe ne fait pas exception . Evidemment
qu'elles ont une histoire différente c'est pourquoi il existe des départements d'études de langues anciennes dans les
universités .
***
Regarde bien .
***
François Nau : « Ce sont des chrétiens surtout qui ont créé des alphabets pour les peuples qu'ils convertissaient et qui leur ont appris à lire et à écrire. L'arabe dit classique ne fait pas exception. Son alphabet est dû aux chrétiens ; car c'est chez les Arabes chrétiens de Syrie qu'on trouve les plus anciens spécimens de cette écriture. » (Les Arabes chrétiens de Mésopotamie et de Syrie du septième au huitième siècle, Paris, 1933, p. 96)
François Nau (né le 13 mai 1864 à Thil (Lorraine) ; décédé le 2 septembre 1931 à Paris) était prêtre catholique, mathématicien et spécialiste du syriaque et d'autres langues orientales.
*****
Pour l'image numéro 8 .
Linteau de basalte (longueur : 3, 05 m ; hauteur : 0, 67 m) provenant du portail d'une basilique dédiée à saint Serge, daté de 512 après Jésus-Christ, découvert au milieu des ruines romaines de Zabad, dans le désert syrien, près d'Alep. Au centre, monogramme du Christ, sculpté dans un cercle. L'inscription arabe énumère les noms de cinq fidèles arabes, chaque nom nouveau étant précédé de la conjonction waw. Trois d'entre eux portent le nom de " Serge ".
Dessin de l'ensemble et fac-similé de la dédicace grecque, araméenne, arabe qui s'y trouve gravée. Le syriaque est la langue populaire, le grec est la langue urbaine, officielle et littéraire. L'arabe, nouveau venu, appelé à bientôt supplanter grec et syriaque, apparaît pour l'heure comme une création des arabes chrétiens de Syrie.
*****
Pour l'image numéro 9 tu as le martyrium de SAINT-JEAN-BAPTISTE-DE-HARRÂN (568 ap. J.-C.)
Partie arabe d'une inscription grecque-arabe relevée au dix-neuvième siècle en Syrie, au nord-ouest du Djebel Druze, sur le linteau d'un « martyrium », désigné ici en arabe par les deux derniers mots de la première ligne : dâ l-mrtûl, « ce martyrium ». Ces deux mots encadrent la croix grecque à branches évasées inscrite dans un cercle.
Le texte grec précise que « le martyrium », to mart (urion), est consacré à saint Jean-Baptiste. Le grec a servi de base aux tentatives de déchiffrement de l'arabe, objet d'une abondante bibliographie. Après le premier mot de la ligne 2 qui se lit snt, « année », viennent les signes nabatéens servant à la notation des nombres, soit 463 de Bosra, 568 de notre ère.
Ainsi, comme l'avait déjà compris Melchior de Vogüé au siècle dernier, « l'écriture dite coufique, que l'on croyait postérieure à l'islamisme et inventée dans la ville de Coufa, était en réalité constituée dès 568 de notre ère ». Une simple comparaison avec une page du manuscrit " Arabe 328 " de la Bibliothèque nationale de Paris (ci-dessous) révèle en effet une ressemblance frappante entre les lettres gravées sur le linteau du martyrium de Harrân et les lettres grandes et grasses tracées à l'encre brune sur un feuillet de parchemin, à la manière des papyrus égyptiens du septième siècle : même inclinaison des hampes ; même écriture raide et anguleuse, d'allure ornementale, correspondant à une graphie difficile, sur un support résistant et quelque peu rugueux comme est le parchemin. L'évolution n'est cependant pas encore achevée : le 'ayn des motsb'd (ligne 2) et n'm (ligne 4) est encore hébraïque. La formule finale est un acte de foi et d'espérance en la résurrection bienheureuse.
Je me suis pas fatigué pour rien .
Maintenant, pour que tu comprennes bien mon propos, tout ce que je dis c'est: un texte du 7ème ou du 8ème est compréhensible par un arabophone aujourd'hui! Je pense que c'est clair là!
Une fois que le diacratisme fut ajouté au 8 siècle . Mais comme je te l'ai dit les mots d'origine qui furent sans voyelle sans ponctuation on peut leur faire dire ce que l'on veut . Ce fut très facile par exemple de déplacer un point ou d'ajouter ou de retirer des lettres sur un mot pour arranger le pouvoir qui fut en place . Mais en fouillant bien on finit par retrouver la trame surtout de nos jours ou les moyens sont plus pertinents et efficaces malgré les obstructions .
On peut lire un texte sans en comprendre la signification .
PS: Je rappelle qu'il n'existait aucune école arabe et de dictionnaire
Khalíl ibn Ahmad Al Farāhídi (718-791) (أبو عبد الرحمن ، الخليل بن أحمد الفراهيدي) était un écrivain et philologue du sud de l'Arabie (actuel Oman). Il naquit à Oman puis s'installa à Bassorah, en Irak, où il abandonna l'ibadisme pour le sunnisme. Il publia le premier dictionnaire d'arabe, le Le livre source
probablement terminé par son disciple Al-Layth ibn Al-Muzaffar.
**
Sîbawayh (en persan : سيبويه, est un grammairien d’origine perse, né près de Chiraz en 750. Son livre alkitab
est une référence en matière de grammaire arabe.