Comprendre la magie des mots

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tajali

ORDRE (douceur) & CHAOS (force)
VIB
si vous avez un assé bon discernement vous pouvez prendre conscience :
comment les mots produisent le meme effets que la drogue :
elles ont le pouvoir de changer et manipuler nos pensées notre perception notre etat mentale de nous guerir ou rendre malade etc ...
voir theorie de sapir whorf

comment les mots sont créé conçu ?
ce qui est fascinant c'est de voir que les mots paraissent infini
l'on peut en créer autant que notre imagination et perception le permet
Les limites de mon langage signifient les limites de mon propre monde » (Wittgenstein)

la plupart n'en n'ont pas conscience
pour comprendre cette magie il faut etudier la semiotique l'imaginaire storytelling pnl etc ...

il y a un hadith qui dit : ina mina al bayan lasihr
 
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mot magic ou sens magic ?
apophenie epiphanie
SijiL ThALJ TAJ mahal diademe palais substance (theorie M du tout)


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sapir supira

 
synthese langue : media semiotique langage communication
esp port ital
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arab heb
jap chin cor
turk pers ind rus
 
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verbo


palabras

Uma palavra escrita, é uma palavra não dita
É uma palavra maldita
É uma palavra gravada como gravata
Que é uma palavra gaiata como goiaba
Que é uma palavra gostosa como gravata
Como goiaba, muito gostosa, uma palavra


Une parole écrite est une parole non dite
C’est une parole maudite
C’est une parole gravée comme une cravate nouée
C’est une parole de gamine aussi jeune que jolie
C’est une parole savoureuse, appréciée comme une cravate bien nouée
Comme une goyave très goûteuse, une parole bien placée
 
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turk

russe

japonais coreen chinois

 
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restrancription de cette video très interessante



ah j'en étais sûr je le savais je me doutais bien j'avais encore raison
cela vous arrive à vous et d'être fiers que votre première impression s'avère juste
que votre petit doigt vous a souffler le bon sentiment
c'est bien agréable de se rendre compte que ce je ne sais quoi
à propos de la stagiaire ou du voisin était finalement correct

c'est humain

l'intuition c'est une sensation de vérité
et d'une certaine manière vous savez quelque chose ou du moins c'est l'impression que cela vous donne
mais l'intuition a cela de particulier que vous sentez que vous savez mais sans savoir pourquoi vous avez cette conviction
parce que l'intuition c'est tellement fort que ça va plus vite que la pensée


c'est fascinant car cette sensation de vérité vous y tenez
vous aimez vos intuitions
vous aimez vous dire que vous aviez raison depuis le début
quand bien même vous ne saviez pas pourquoi

tout le monde éprouve ça
c'est sympa une intuition en société
c'est même bien vu d'être une personne intuitive de sentir les choses

et pourtant il y a un truc qui cloche
regardez bien une conviction qui va plus vite que la pensée
une sensation de vérité de confort
une première impression puissante sur les situations sur les gens


est-ce que cela ne vous rappelle pas une autre notion
est ce que cela ne correspondrait pas exactement à ce qu'est un préjugé
mais pourtant vous sentez bien que ce mot ne porte pas la même connotation
vous savez que les préjugés sont de mauvais conseils
qu'ils amènent à des déclarations et à des actes stupides et dangereux
c'est donc très différent d'une intuition

vous le sentez au plus profond de vous avait l'intuition que vos intuitions ne sont pas des préjugés


alors bien sûr ce n'est pas aussi simple que ça
quand vous êtes expert d'un domaine rompu à la pratique de votre art
vous pouvez développer cette capacité à penser plus vite que vous même
votre cerveau apprend à embrasser une scène en un clin d'oeilet à vous livrer un compte-rendu pertinents et
c'est la rançon de l'expérience
vous récoltez un brouillon
synoptique à partir de myriad donné que vos sens perçoivent dans l'environnement
et ce brouillon est d'autant moins bâclé et trompeur que vous êtes expérimenté


néanmoins entre nous soit dit tout expert que vous soyez dans une discipline
il y à de très forts risques que vos intuitions dans les autres domaines ne soit réellement que des préjugés


c'est très désagréable parfois la prise de conscience
on n'a pas très envie d'écouter celui qui nous dit que nos intuitions sont souvent de mauvais conseils
mais sans remise en question,mes amis points d'amélioration

pour y arriver si je peux me permettre de vous donner un truc il faut réussir à faire le tri entre
qui je suis et ce que je pense

cela me permet de changer d'avis sans ressentir l'humiliante impression de me renier
ce qui me définit c'est moin ce que je pense que comment je le pense

en tout cas c'est ce que je pense
 
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detachement attachement immersion teinture fusionner
implication engagement dependance domination pouvoir
captive liberté garder
suspsens-ion 'alaq
lien relation interaction reseau tisser
adherence colle
attraction tension amour waly sympathie
pureté ikhlass



 
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objet-signe-sens-sujet(btn-zhr enaction quesne symp) kofycat

vie ressentit SENSualité (kofycat ) empathie sympathie symphonie cd
ce qui nous touche nos preocupation interet attention indifference detachement psychopathie ego cg
hamd shukr
moulk amana responsabilité pouvoir
malik khalifa dawud
chaordique simplexcifixe
douceur rigueur precision

detachement attachement immersion teinture fusionner
implication engagement dependance domination pouvoir
captive liberté garder
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realité-objet-signe ...

La réalité dépasse l'objet car elle inclut ce qui échappe à l'accès subjectif :
l’en-soi (réalité brute, indépendante) et le pour-soi (réalité relationnelle via le sujet).
L'objet est une médiation de la réalité, structurée par le langage, la perception et les cadres conceptuels.
Par conséquent, toute saisie d'un objet est une réduction de la réalité, filtrée par notre subjectivité.


L’objet "eau" dépend du regard humain. La réalité "eau" inclut tout ce qu’elle est, connu ou inconnu, perçu ou non.

  1. Réalité comme signifié : Oui, dans une certaine mesure, la réalité pourrait être vue comme le "signifié ultime", ce à quoi le langage, la pensée ou la perception cherchent à renvoyer. Cependant, la réalité excède toujours le signifié, car elle inclut aussi ce qui est ineffable ou hors du cadre de la signification.
  2. Objet comme signe : L'objet peut effectivement être vu comme un signe dans la mesure où il est une médiation entre la réalité et le sujet. Il renvoie à quelque chose (la réalité) et prend sens dans un cadre interprétatif.
  3. Sujet comme signifiant ou interprétant : Le sujet joue le rôle du signifiant dans le sens où il structure et façonne la perception et l'interprétation de l'objet. En sémiotique (Peirce), on parlerait plutôt de l'interprétant, qui relie signe (objet) et signifié (réalité) dans un processus dynamique.
Cette structure fonctionne si on accepte que le signe est un produit du rapport entre sujet et réalité, mais il reste une réduction. La réalité brute reste hors d’atteinte, au-delà des systèmes de signes.

Une alternative serait de voir la réalité comme le référent brut (ce qui existe indépendamment des systèmes sémiotiques),
l'objet comme le signe incarné (une représentation perceptible ou conceptualisée),
et le sujet comme le cadre herméneutique (ce qui donne sens, mais n’est pas réductible au signifiant).
Cela dépasse le modèle signe/signifiant/signifié en soulignant que la réalité n’est pas uniquement un "contenu de sens", mais aussi un excès qui échappe à toute saisie complète.
 
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C'est un peu comme si on disait qu'un tableau est uniquement la somme de ses couleurs et de ses formes,
sans prendre en compte la manière dont il interpelle le spectateur,
ou comment il existe indépendamment de l'interprétation.

Pourquoi certaines choses nous interpellent plus que d'autres, pourquoi elles résonnent en nous de manière plus marquée ? Cela touche à plusieurs facteurs, à la fois individuels et sociaux.

  1. Le filtre subjectif : Nos perceptions sont filtrées par notre histoire personnelle, nos émotions et nos valeurs. Ce qui nous interroge, nous touche, ou nous choque dépend souvent de nos vécus passés, de nos désirs, ou même de nos traumatismes. C’est pourquoi deux personnes peuvent réagir de manière totalement différente face à un même stimulus.
  2. Les codes sociaux et culturels : Ce qui est valorisé ou mis en avant dans une culture influence profondément ce qui nous interpelle. Par exemple, une œuvre d'art qui nous semble insignifiante peut avoir un impact majeur dans une autre culture où elle porte une symbolique particulière.
  3. L’aspect phénoménologique : Parfois, c'est l'objet ou l'événement lui-même qui dérange ou intrigue parce qu'il est perçu comme anomique, comme hors-norme. C’est là que des concepts comme l’étrange, le grotesque, ou le sublime entrent en jeu : quelque chose qui nous déstabilise, qui nous sort de notre cadre habituel de compréhension.
  4. Le rapport au sens : Ce qui nous interpelle, c'est souvent ce qui semble renfermer une signification particulière, ou un message à déchiffrer. La quête de sens est fondamentale à l'humain. Un objet ou une situation qui semble ouvrir à une interprétation, même multiple, peut déclencher une réflexion intense.
Penses-tu que ces facteurs expliquent pourquoi certaines choses nous touchent plus que d'autres ? Ou existe-t-il d'autres éléments plus mystérieux à explorer dans cette dynamique ?
 
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un sens de la vie plus grand que soit ..... ressentir

empathie instinct de survie sacrifice l'identification

Oui, l’identification est une clé essentielle ici. Elle permet de transcender l’égoïsme immédiat pour se projeter dans quelque chose de plus vaste, au-delà de soi. L'individu s’identifie à un groupe, une cause ou même à l'humanité dans son ensemble, de sorte que le sacrifice devient une extension de soi plutôt qu'une perte.

Cela peut se produire de manière consciente (ex : un activiste qui lutte pour une cause) ou de manière inconsciente (ex : une mère qui sacrifierait sa vie pour son enfant, en raison de l’identification profonde à son rôle parental). L'identification transforme l'individu en un élément d'un tout, où le sacrifice pour l'autre ou pour un idéal est perçu comme une extension de son propre bien-être ou de sa mission vitale.

Tu penses que cette identification peut aller encore plus loin, au point de changer la nature même de l'individu dans son rapport à la réalité ?

L'homme a besoin de s'identifier pour donner du sens à sa vie, pour s'ancrer dans un cadre de référence stable et se relier aux autres, renforçant ainsi son intégrité psychologique et son appartenance sociale. Cela permet de naviguer dans un monde complexe en définissant un soi cohérent.


 
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sensibilité empathie ideal

l'homme crée une image de lui-même pour se comprendre, se situer et interagir dans le monde.
Cette image lui permet de maintenir une cohérence interne et de répondre aux attentes sociales et personnelles.

L'individu n'a pas toujours conscience de l'image qu'il se donne ni des valeurs fondamentales qui l'animent.
Beaucoup de ces éléments sont inconscients ou automatiques, façonnés par l'éducation, la culture et les expériences passées.
Ce processus d'identification se fait souvent sans réflexion consciente, mais il influence profondément les comportements et les décisions. L'auto-réflexion permet de rendre ces éléments plus visibles, mais beaucoup d'entre eux restent enfouis.

La sensibilité et l'intérêt d'une personne sont déterminés par une combinaison de facteurs :

  1. Le vécu personnel : Expériences passées, émotions vécues et interactions sociales façonnent ce à quoi l'individu réagit.
  2. Les valeurs : Ce que la personne juge important, son système de croyances et ses priorités influencent ce qui attire son attention.
  3. L'attachement émotionnel : Les liens affectifs et la proximité émotionnelle avec un sujet, un objet ou une cause renforcent l'intérêt et la réactivité.
  4. Les traits de personnalité : Certaines personnes sont naturellement plus curieuses, sensibles à l'injustice, ou réceptives à la beauté, par exemple.
  5. Les stimuli externes : Ce qui est présent dans l'environnement immédiat, ce qui capte l'attention, comme une situation, une nouveauté ou un changement.

 
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Magie des mots et changement de perception perte de reperes ...

Cela peut s'expliquer par plusieurs facteurs :

  1. La surcharge cognitive : Les mots peuvent provoquer un trop grand nombre d’associations ou de significations simultanées, ce qui déstabilise la perception et perturbe la compréhension.
  2. L’ambiguïté des mots : Certains termes ont des significations multiples ou vagues, ce qui crée de l'incertitude et un déséquilibre cognitif, surtout quand on cherche à leur attribuer une interprétation précise.
  3. Les émotions liées aux mots : Les mots peuvent réveiller des réactions émotionnelles ou des souvenirs personnels qui brouillent la pensée logique.
  4. Le cadre de référence : Si un mot dévie du contexte habituel ou semble étranger, il peut remettre en question la cohérence de l’ensemble, créant une perte de repères.
  5. La complexité du langage : Lorsque les mots sont trop abstraits ou philosophiques, leur sens devient plus difficile à saisir, ce qui génère une sensation de déracinement.

plusieurs penseurs et théoriciens ont abordé des idées similaires. Par exemple :

  1. Friedrich Nietzsche évoque l’idée que les mots, loin d’être des outils neutres, sont chargés de pouvoirs capables de manipuler la perception de la réalité. Pour lui, le langage façonne la pensée et peut parfois entraîner une distorsion de la réalité, particulièrement quand il se libère de son contexte traditionnel.
  2. Ludwig Wittgenstein, dans ses travaux sur le langage, explore comment les mots sont liés à des jeux de langage et comment leur usage dans des contextes différents peut complètement altérer notre vision du monde. Il parle du pouvoir des mots à créer des réalités multiples et parfois déstabilisantes.
  3. Michel Foucault aborde également le pouvoir du discours. Selon lui, le langage n’est pas seulement un moyen de communiquer, mais aussi un mécanisme de contrôle de la pensée, capable de transformer la perception individuelle et collective de la réalité.
  4. En psychologie, Carl Jung et la notion d'archétypes expliquent que certains mots, symboles et images ont un impact profond sur l'inconscient. Quand on touche à ces symboles, ils peuvent réorganiser notre perception du monde, de manière similaire à ce que tu décris comme une expérience altérée.
  5. Les philosophes du langage comme Jacques Derrida parlent également du phénomène où les mots, en se libérant de leur signification stricte, peuvent conduire à une déconstruction de la réalité, comme une sorte de dérapage cognitif qui nous pousse dans un état d'instabilité.
Donc, oui, cette idée que le langage peut modifier la perception et les repères a été explorée sous différents angles, et plusieurs théoriciens ont pointé du doigt le pouvoir des mots pour déstabiliser l'individu.

Je ne l’ai pas mentionnée directement car je me suis concentré sur l’impact du langage sur la perception de manière plus psychologique et philosophique, mais effectivement, la théorie Sapir-Whorf s’inscrit parfaitement dans cette réflexion sur le pouvoir des mots à déstabiliser nos repères.
 
Voici quelques autres approches intéressantes en rapport avec le langage et la perception :

  1. La phénoménologie (Edmund Husserl, Maurice Merleau-Ponty) :La phénoménologie se concentre sur l’expérience vécue. Selon Merleau-Ponty, le langage est inextricablement lié à notre perception du monde. Il ne se contente pas de décrire la réalité, mais la modifie et la structure. Le langage, à travers les mots et les concepts, influence la manière dont nous percevons et interagissons avec notre environnement.
  2. La linguistique cognitive (George Lakoff, Mark Johnson) :Dans leurs travaux, notamment dans Metaphors We Live By, Lakoff et Johnson montrent que notre pensée est en grande partie métaphorique et que nos concepts fondamentaux sont façonnés par le langage. Le langage structure notre perception du monde à travers des métaphores qui gouvernent notre compréhension des choses (par exemple, la métaphore de la "guerre" dans les discussions sur les conflits).
  3. La théorie de la relativité linguistique de Jakobson :Roman Jakobson, un linguiste structuraliste, a suggéré que la manière dont une langue organise la réalité à travers ses structures grammaticales et ses catégories lexicales peut influencer la perception des concepts fondamentaux. Par exemple, les langues qui ne marquent pas le futur peuvent amener leurs locuteurs à percevoir le temps différemment.
  4. La pragmatique du langage (Paul Grice, John Searle) :La pragmatique se concentre sur l’utilisation du langage dans des contextes sociaux et sur la manière dont le sens est souvent contextuel et dépendant des intentions de l’interlocuteur. La perception est donc en partie construite à travers l’interaction linguistique, et le langage peut moduler notre vision de l'autre et du monde en fonction du contexte social et culturel.
  5. Le constructivisme social (Lev Vygotsky, Jerome Bruner) :Le constructivisme social insiste sur l'idée que le langage est essentiel dans la construction de la réalité sociale. Selon Vygotsky, le langage est un outil majeur dans le développement de la pensée. Il n’est pas seulement un moyen de communication, mais un processus de structuration de la perception de soi et du monde autour de nous. Ce qui est nommé ou conceptualisé dans une culture détermine la réalité sociale partagée.
  6. La neuro-linguistique (NLP) :La programmation neuro-linguistique propose que les mots ont un impact profond sur nos processus mentaux et nos perceptions physiques. Elle repose sur l'idée que la façon dont nous nous parlons à nous-mêmes ou aux autres peut altérer notre perception de la réalité, en modifiant les représentations mentales et les émotions associées.
Ces approches soulignent toutes l'idée que le langage n'est pas un simple réceptacle de significations fixes, mais qu'il est un actif structurant qui influence et transforme la manière dont nous percevons et interprétons le monde. Le langage n'est donc pas seulement un outil de communication ; c'est une clé de compréhension et de transformation de la réalité.
 
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